Christoph Reichwein/DPA/SIPA
Le chef de l’Église catholique est décédé lundi matin dans son appartement au Vatican. Ses proches, déjà inquiets, ne s’attendaient pas à une fin si brutale.
Le lundi 21 avril, le Vatican s’est réveillé dans le silence. Le pape François s’est éteint dans son appartement de la Maison Sainte-Marthe. D’après le rapport médical officiel, il a été victime d’un accident vasculaire cérébral, qui a entraîné un coma puis une défaillance cardiocirculatoire irréversible. Le décès a été confirmé par un enregistrement électrocardio-anatomique, une technologie couramment utilisée pour constater la mort clinique.
Le Pape sortait d’une longue hospitalisation à la polyclinique Gemelli de Rome, où il avait passé cinq semaines pour traiter une double pneumonie. Son état de santé, aggravé par plusieurs pathologies chroniques (diabète de type 2, hypertension, insuffisance respiratoire aiguë), restait préoccupant. Malgré ses problèmes de santé, il avait poursuivi ses engagements jusqu’au bout. Les signes d’épuisement étaient néanmoins de plus en plus visibles.
La disparition du chef de l’Église catholique a provoqué une onde de choc bien au-delà des frontières italiennes. Dès l’annonce, des milliers de fidèles se sont rassemblés place Saint-Pierre. Les messages de condoléances affluent du monde entier, saluant son engagement et sa simplicité.
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