L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) met en garde contre une prochaine hausse du nombre de cas de la variole du singe dans le monde. L’organisation onusienne prédit une augmentation des cas à travers le monde.
Depuis le 14 mai, des dizaines de cas de la variole du singe ont été détectées aux États-Unis, au Royaume-Uni ou encore en Espagne. Récemment, un premier cas a été confirmé ce vendredi 20 mai en France. "La situation évolue et l’OMS s’attend à ce qu’il y ait davantage de cas", rapporte TF1. Face à l’évolution de la situation, l’Organisation mondiale de la santé étudie la possibilité de lancer la campagne de vaccination. D’après CNews, le vaccin utilisé contre la variole "classique" est efficace à 85 % pour prévenir de la variole du singe. Pour le moment, la variole du singe n’a pas encore de traitement ni de vaccin propre. "Une vaccination antérieure contre la variole peut donc entraîner une maladie moins grave", rapporte la même source.
D’après l’OMS, la première génération de vaccins contre la variole "n’est plus accessible au grand public" aujourd’hui. En effet, la variole classique qui a provoqué de graves épidémies en Europe jusqu’au XVIIIe siècle a été éradiquée à l’échelle mondiale en 1980. Cela a été rendu possible après le lancement en 1967 par l’OMS du "Programme intensifié d’éradication de la variole", rappelle Franceinfo. Le ministère espagnol de la Santé a préparé la commande de milliers de doses, rapporte Midi Libre citant une information du journal El Pais (en espagnol). De leur côté, les autorités canadiennes n’écartent pas non plus d’avoir recours au stock de vaccins pour faire face à ces contaminations à la variole du singe.
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