Tedros Adhanom Ghebreyesus a indiqué ce vendredi 13 novembre que les résultats préliminaires des essais cliniques sont très encourageants. Il a salué une "avancée" dans la recherche.
Lors de la clôture de l’assemblée annuelle de l’OMS (Organisation mondiale de la santé), le docteur Tedros Adhanom Ghebreyesus a salué la rapide "avancée" dans la recherche de vaccin contre la Covid-19. "Il ne fait aucun doute qu’un vaccin sera un outil essentiel pour contrôler la pandémie, et nous sommes encouragés par les résultats préliminaires des essais cliniques publiés cette semaine par Pfizer et BioNTech", a-t-il annoncé.
Lundi 9 novembre en effet, les laboratoires américains Pfizer et allemand BioNTech ont fait état d’un vaccin "efficace à 90 %" contre le coronavirus, après les résultats préliminaires d’un essai encore en cours. Le patron de l’OMS a signifié que jamais dans l’histoire, la recherche sur les vaccins n’a progressé aussi rapidement, rapporte Le Figaro. "Nous devons faire preuve de la même urgence et du même esprit d’innovation pour faire en sorte que tous les pays bénéficient de cette avancée scientifique", a-t-il renchéri.
Dr. Tedros Adhanom Ghebreyesus a également signifié, à cette occasion, que la pandémie a montré l’urgence de mettre en place un "système mondial de partage des agents pathogènes et d’échantillons cliniques". L’objectif est de faciliter le développement rapide de traitements, vaccins et autres thérapies, qui seraient ainsi érigés en tant que "biens publics mondiaux".
Selon ses dires, un tel système ne peut pas être basé sur des accords bilatéraux, et sa négociation ne peut pas prendre des années. Ainsi, le chef de l’OMS a proposé une nouvelle approche qui inclurait un dépôt d’agents pathogènes "hébergés par l’OMS dans une installation suisse sécurisée". Toutefois, ce partage d’agents pathogènes et autres échantillons cliniques se ferait sur une base "volontaire" et selon certains critères à établir.
Depuis le début de l’épidémie de coronavirus, il y a près d’un an, plus de 52 millions cas de contagions ont été officiellement diagnostiqués. Cette maladie a provoqué le décès d’au moins, 1,28 million de personnes et à l’heure actuelle, au moins 33,5 millions cas de guérison ont été considérés.
L’OMS a cependant indiqué que ce nombre de cas diagnostiqués ne reflète toutefois qu’une fraction du nombre réel de contaminations. Certains pays ne testent, en effet, que les cas graves, d’autres utilisent les examens en priorité pour le traçage et dans de nombreux pays pauvres, les capacités de dépistage sont limitées.
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