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Le Premier ministre britannique a intensifié la pression sur le président russe. À la veille du sommet de la Communauté politique européenne (CPE), prévu ce vendredi en Albanie, il s’est montré très ferme.
Keir Starmer a durci sa position contre Vladimir Poutine. Pour lui, Moscou doit assumer les conséquences de son refus de négocier.
Vendredi 17 mai, les dirigeants de l’Union européenne et d’une vingtaine d’États européens se réunissent à Tirana en Albanie. Ce sommet de la CPE ouvrira ses portes au même moment des nouvelles discussions doivent se dérouler à Istanbul entre des émissaires russes et ukrainiens.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky est attendu à cette grande réunion, selon une confirmation de Paris relayée par le média belge RTBF.
La priorité des pourparlers se focalisera sur la pression contre la Russie, qui a refusé de participer aux dernières négociations de paix proposées par les États-Unis. "Un cessez-le-feu total et inconditionnel doit être conclu et si la Russie ne veut pas venir à la table des négociations, alors Poutine devra en payer le prix", a sommé Keir Starmer. Pour Londres, la guerre ne peut se poursuivre.
Keir Starmer a dénoncé la stratégie russe de temporisation. Pour lui, les violences commises par Moscou en Ukraine doivent cesser. Le Royaume-Uni envisage une "vaste campagne de sanctions" ciblant le secteur énergétique russe. Cette campagne serait mise en œuvre "dans les semaines à venir" si la Russie ne respecte pas un cessez-le-feu. La France soutient également cette ligne dure. Déjà, l’Union européenne et le Royaume-Uni ont élargi leurs sanctions contre les navires de la "flotte fantôme". Elle permet à la Russie d’exporter ses hydrocarbures en contournant les sanctions déjà en vigueur.