Vendredi 6 janvier, des tirs d’artillerie continuaient des deux côtés du front à Bakhmout, épicentre des combats dans l’est de l’Ukraine. Pourtant, une trêve unilatérale annoncée par Moscou venait d’entrer en vigueur.
Des tirs côté russe comme côté ukrainien se poursuivaient après le début du cessez-le-feu dans la matinée, à Bakhmout. Cela dit, leur intensité était moins importante. En suivant un appel du patriarche orthodoxe russe Kirill, mais également une proposition de Recep Tayyip Erdogan, le président russe Vladimir Poutine a demandé à sa troupe un "cessez-le-feu sur toute la ligne de contact entre les parties à partir de 12h00 le 6 janvier de cette année jusqu’à 24h00 le 7 janvier".
Le chef du Kremlin a aussi appelé l’armée ukrainienne à respecter cette trêve. Volodomyr Zelenseky, pour sa part, voit cette ‘trêve’ comme un piège, une "excuse dans le but d’au moins arrêter l’avancée de nos troupes dans le Donbass et apporter équipements, munitions, et rapprocher des hommes de nos positions". Il a lancé : "quel sera le résultat ? Plus de morts".
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