Bulent Kilic/AP/SIPA
Mardi 9 mai, Arman Soldin, coordinateur vidéo de l’agence France-Presse, a été tué par une salve de roquettes à proximité de Bakhmout. Le parquet national antiterroriste a annoncé qu’une enquête a été ouverte pour crime de guerre.
Mercredi 10 mai, une enquête a été ouverte pour crime de guerre après le décès, la veille, en Ukraine du journaliste de l’AFP Arman Soldin, a fait savoir le parquet national antiterroriste (Pnat). Les investigations, confiées aux gendarmes de l’Office central de lutte contre les crimes contre l’humanité et les crimes de haine (OCLCH), auront pour objectif de déterminer les circonstances de la mort du reporter. Une source proche du dossier indique que l’OCLCH prépare une équipe pour aller sur les lieux du décès, rapportent les médias nationaux comme Le Figaro.
Arman Soldin était un journaliste français né à Sarajevo. Travaillant comme coordinateur vidéo, il a été tué seulement à 32 ans par une salve de roquettes Grad. Le journaliste faisait partie d’une équipe de cinq reporters de l’AFP accompagnant des soldats ukrainiens sur le terrain. Le trentenaire a été touché alors qu’il s’était couché pour se protéger, et les autres s’en sont sortis indemnes.
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Le Pnat est compétent en ce qui concerne les crimes contre l’humanité et crimes de guerre. Depuis fin février 2022, le parquet national antiterroriste a ouvert au moins sept enquêtes pour de probables crimes de guerre commis à l’encontre de Français.
Parmi ces victimes, Pierre Zakrzewski, caméraman franco-irlandais de Fox News décédé le 14 mars à Horenka au nord-ouest de Kiev après l’attaque de sa voiture, et Frédéric Leclerc-Imhoff, journaliste pour BFMTV, mort le 30 mai alors qu’il était en train de suivre une mission humanitaire.
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