A la suite d’une plainte déposée par une Suissesse en avril dernier, Tariq Ramadan a été mis en examen par la justice genevoise.
La plainte déposée par une ressortissante suisse contre Tariq Ramadan, en avril, fait référence à des cas de viol et de contrainte sexuelle. La justice en Suisse a alors décidé d’ouvrir une information pénale qui, dans le droit suisse conduit automatiquement à une mise en examen, rappelle Le Parisien.
L’islamologue Tariq Ramadan, accusé de viols en janvier et mis en examen depuis le 2 février en France, est écroué depuis sept mois à Fresnes (Val-de-Marne). Cette plainte d’une Suissesse constitue la quatrième plainte d’agressions sexuelles lancées contre l’intellectuel musulman. Ces deux premières accusatrices sont Henda Ayari et une certaine "Christelle".
L’avocat de la plaignante suisse a confié au Parisien que : "Cette décision marque un événement majeur de la procédure suisse et démontre le sérieux des accusations portées par notre cliente". De son côté, l’avocat français de Tariq Ramadan, Emmanuel Marsigny, interrogé par le quotidien a évoqué "un non-évènement".
"Il va falloir que le parquet genevois se donne un cadre procédural pour entendre Tariq Ramadan, afin de recueillir sa version des faits et confronter les accusations de la plaignante avec ses informations", indique-t-il.
Sources : leparisien.fr/ francetvinfo.fr
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