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Le président de la République française se retrouve au centre d’une polémique. Il est accusé par la presse italienne conservatrice de vouloir peser sur l’élection du futur pape.
L’agenda d’Emmanuel Macron à Rome n’est pas passé inaperçu. Et son déjeuner du 26 avril avec plusieurs cardinaux français, dont Jean-Marc Aveline, n’a pas manqué de faire réagir. Cet archevêque de Marseille est souvent cité parmi les papabili (pape potentiel). Le Président aurait aussi partagé un dîner avec Andrea Riccardi, fondateur de la puissante communauté Sant’Egidio.
Pour les journaux Libero, La Verità et Il Tempo, ces rencontres cacheraient une tentative d’influencer le conclave et de pousser un candidat français sur le trône pontifical. "Macron s’incruste même dans le conclave", le dirigeant français "veut même choisir le pape", écrivent-ils, rapporte Le Point. Certains éditorialistes ironisent même sur l’"interventionnisme digne d’un Roi-Soleil moderne" d’Emmanuel Macron.
Ces rencontres d’Emmanuel Macron à Rome font jaser. Alors que les médias parlent d’un président prêt à influer sur une élection qui échappe à la politique, la communauté de Sant’Egidio a fermement réfuté toute manœuvre, assurant que le chef d’État français s’intéresse simplement au fonctionnement du Vatican. Elle a souligné auprès du journal Le Monde : "Emmanuel Macron cherche à comprendre le processus, pas à l’influencer".
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