Si la France et l’Allemagne sont favorables à la relance d’un dialogue avec la Russie, les dirigeants européens ne partagent pas l’idée de le reprendre au niveau des sommets entre l’UE et la Russie.
Le président russe ne sera pas le bienvenu au sommet européen. Les dirigeants des pays de l’Union européenne, réunis à Bruxelles, ont écarté vendredi la possibilité d’un sommet avec la Russie. Et pour cause, ils estiment que les conditions pour la tenue d’une telle rencontre ne sont pas réunies. Les États Baltes, la Pologne, la Suède et les Pays-Bas ont dénoncé les actions agressives menées par le dirigeant russe contre les pays de l’UE et ceux de son voisinage. "Il est trop tôt parce que jusqu’à présent, nous ne voyons pas de changement radical dans le comportement de Vladimir Poutine", a lâché le président de la Lituanie, Gitanas Nauseda sur le récit de France24.
La France et l’Allemagne étaient favorables à une relance d’un dialogue avec la Russie, mais les dirigeants se sont opposés au fait qu’il reprenne au niveau des sommets entre l’UE et la Russie. La chancelière allemande Angela Merkel a en effet plaidé pour le maintien du dialogue. Le format de celui-ci est en cours d’étude, a-t-elle indiqué. De son côté, le Premier ministre belge Alexander De Croo a expliqué que relation avec la Russie ne peut pas se limiter à "des sanctions économiques et à des expulsions de diplomates". Il estime qu’il fait envisager un jour la possibilité d’un dialogue autour d’une table.
D’après les conclusions adoptées lors du sommet, le dialogue avec Vladimir Poutine sera engagé dans les domaines d’intérêt de l’UE. Les formats et les conditions de cette rencontre seront définis plus tard.
Les dirigeants européens ont adressé un message à la Russie en appelant ses dirigeants à faire preuve d’un engagement « plus constructif » et d’arrêter les actions contre l’UE et les pays de son voisinage.
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