Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a affirmé lundi que près de 12 000 soldats nord-coréens arriveraient "bientôt" en Russie pour un entraînement. Ces troupes pourraient ensuite être déployées sur le front en Ukraine.
Volodymyr Zelensky a affirmé en marge d’une conférence de presse : "il y a déjà 3 000 soldats nord-coréens sur le territoire de la Russie. Selon nos services de renseignement, ils seront bientôt 12 000". Lundi, le Pentagone a annoncé qu’environ 10 000 soldats nord-coréens étaient déjà en formation en Russie. Evoquant une "escalade" dans la guerre, selon TV5Monde, M. Zelensky pense que Moscou va utiliser ces militaires dans son pays.
D’après le dirigeant de l’Ukraine, la Corée du Nord avait déjà envoyé des millions d’obus d’artillerie et des missiles à la Russie. Interrogé sur ses craintes concernant une éventuelle réélection de Donald Trump, Zelensky a répondu qu’il n’avait pas entendu l’ancien président dire qu’il refuserait d’aider l’Ukraine. Il estime qu’un retrait du soutien à son pays représenterait un triomphe pour Poutine et une lourde défaite pour l’Occident.
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Lors de sa rencontre avec les chefs des gouvernements islandais, danois, norvégien, finlandais et suédois, Volodymyr Zelensky a reçu l’assurance de leur soutien continu. Le Premier ministre suédois, Ulf Kristersson, a d’ailleurs annoncé une aide supplémentaire de 63 millions d’euros, dont 20 millions pour renforcer l’industrie de défense ukrainienne.
Pour sa part, la Première ministre danoise, Mette Frederiksen, a mis en avant le rôle de la Chine dans le soutien à la Russie, soulignant que Moscou aurait du mal à poursuivre cette guerre sans l’appui chinois. Elle a rappelé que la sécurité future de l’Europe dépend de l’issue de ce conflit.
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