Selon l’ONU, l’inégalité d’accès aux vaccins est "immorale" et "stupide"

LINFO.RE – créé le 8.10.2021 à 14h15 – La rédaction

Antonio Guterres - secrétaire général de l’ONU

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"Ne pas avoir une distribution équitable des vaccins n’est pas seulement une question immorale, c’est aussi stupide", a lancé le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, jeudi 7 octobre.

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Cette inégalité est "le meilleur allié de la pandémie de Covid-19"

Lors d’une conférence de presse commune aux côtés du directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus, Antonio Guterres a évoqué la vaccination contre la Covid-19 dans le monde. A cette occasion, le secrétaire général de l’ONU a dénoncé l’inégalité d’accès aux vaccins qu’il juge "immorale" et "stupide".

Selon lui, cette inégalité d’accès aux vaccins "est le meilleur allié de la pandémie de Covid-19" car elle offre aux variants la possibilité de se développer librement, a-t-il expliqué. Cette situation pourrait alors "condamner le monde à des millions de morts supplémentaires et prolongeant le ralentissement économique", a-t-il aussi indiqué.

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Vacciner 40% de la population de chaque pays d’ici la fin de l’année, et 70% d’ici mi-2022

Pour rappel, l’OMS a réclamé la vaccination de 10% de sa population de chaque pays avant fin septembre. Mais finalement, "56 pays n’y sont pas parvenus, sans que ce soit leur faute", a révélé le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus.
Désormais, l’OMS demande que 40% de la population de chaque pays soit vaccinée d’ici la fin de l’année, et 70% d’ici mi-2022. "Pour atteindre ces objectifs, il faudra au moins 11 milliards de doses de vaccin. Il ne s’agit pas d’un problème d’approvisionnement, mais de répartition", a aussi annoncé le directeur général de l’OMS. Dans la foulée, l’Organisation a exigé à ce que le dispositif international Covax et le Fonds africain pour l’acquisition des vaccins (Avat) de l’Union africaine soient soutenus et encouragés. Elle incite aussi les fabricants de vaccins de procéder à des transferts de technologies.

> Notre dossier sur l’OMS.