Sur un enregistrement, rendu public par L’Agence de presse italienne Ansa, effectué sur le téléphone d’un homme proche du chef du gouvernement en juillet dernier, on entend Silvio Berlusconi qualifier l’Italie de « pays de m**** » qui lui donne « envie de vomir ». Parallèlement, son interlocuteur Valter Lavitola, éditeur d’un journal local, est poursuivi par la justice et fait l’objet d’un mandat d’arrêt pour extorsion contre le Président italien.
Le 13 Juillet, lors d’une conversation téléphonique avec Lavitola, Silvio Berlusconi, connu pour son franc-parler, lança : « Je suis transparent, tellement propre dans mes affaires qu’il n’y a rien qui puisse me gêner. Je ne fais rien qui puisse être considéré comme un délit. On peut dire de moi que je b**se, c’est la seule chose que l’on puisse dire. Dans quelques mois je m’en vais pour m’occuper de mes oignons, ailleurs, je m’en vais de ce pays de m**** qui me donne envie de vomir ».