Le mercredi 11 août, le WWF a indiqué qu’une grave fuite de pétrole s’est produite en mer Noire à proximité de la ville russe de Novorossiïsk (Sud). En effet, plus de cent tonnes d’or noir ont été déversées dans l’eau.
La fuite s’est produite le week-end dernier au terminal de Ioujnaïa Ozereïevka, à côté de Novorossiïsk, pendant le chargement du pétrolier sous pavillon grec Minerva Symphony. Selon Le Figaro et d’autres médias franciliens, le lundi 9 août, le Caspian Pipeline Consortium (CPC) – chargé d’assurer l’acheminement du pétrole de la mer de la Caspienne jusqu’à Novorossiïsk et contrôle le terminal - a indiqué qu’environ 12 mètres cubes de pétrole avaient été déversés sur 200m².
Le consortium a assuré que "la situation est revenue à la normale", dans la matinée de dimanche dernier, et qu’il n’y a aucune menace pour la population ou l’environnement. Mais le WWF a assuré mercredi que la fuite était bien plus importante et pourrait avoir de graves conséquences sur la nature.
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WWF, qui a mis sur les rails son propre système de monitoring des désastres écologiques, indique que ce dimanche-là, la nappe de pétrole était répandue sur une zone de 94 km². Ce qui signifie qu’"au moins cent tonnes de pétrole et probablement même plus" ont été déversées en mer Noire.
"Malgré un déploiement opérationnel des secouristes, le pétrole s’est répandu sur une zone colossale", a ensuite assuré l’OGN sur sa page Facebook. Par ailleurs, l’Institut russe de recherche spatiale auprès de l’Académie russe des sciences a affirmé surveiller cette pollution, avec images satellites à l’appui. Il a d’ailleurs tenu à faire savoir que la tache de pétrole était répandue sur environ 80 km². Les autorités russes ont, quant à elles, confirmé l’ouverture d’une enquête pour pollution de l’environnement.
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