Les poursuites pour mensonge lors de la campagne du référendum sur le Brexit engagées contre l’ancien ministre des Affaires étrangères britannique, ont été rejetées, vendredi 7 juin par la justice. C’est une chance pour Boris Johnson qui tente de briguer la succession de Theresa May.
Boris Johnson est reproché d’avoir menti en affirmant que l’appartenance à l’Union européenne coûtait 350 millions de livres sterling à Bruxelles chaque semaine. Son intervention dans la campagne du référendum avait été décisive pour la victoire du Brexit en 2016. Il aurait indiqué selon Le Figaro que dès retrait de l’UE, cet argent serait réattribué au service de santé national. Le chiffre reprend pourtant la contribution britannique brute au budget de l’Union, sans tenir compte des subventions européennes que reçoit le pays.
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Dans le cadre des accusations pour faute grave dans l’exercice de ses fonctions, Boris Johnson a été convoqué par une juge du tribunal londonien de Westminster la semaine dernière. Mais l’ex-ministre des Affaires étrangères britannique a introduit un recours auprès du tribunal. Devant la Haute Cour de Londres ce vendredi 7 juin, il a obtenu le rejet des poursuites pour mensonge engagées à son encontre. Le motif de cette décision n’a pas été précisé, mais la Haute Cour de serait déclarée convaincue par les arguments de la défense.
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