"Pandémie" ou "endémie" : l’OMS appelle à la prudence sur les mots utilisés concernant la Covid-19

LINFO.RE – créé le 19.04.2023 à 15h04 – La rédaction

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"Le virus SARS-CoV-2 rejoindra le panthéon des virus respiratoires comme la grippe et continuera à provoquer des maladies respiratoires importantes", selon le Dr Michael Ryan.

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Sur l’évaluation de la trajectoire de la pandémie

Durant la première semaine du mois de mai, le comité d’urgence de l’OMS sur la Covid-19 devra se prononcer sur le maintien de l’alerte maximale, rapporte Le Figaro. Le Dr Michael Ryan, chargé du programme de gestion des situations d’urgence sanitaire, a annoncé cette information lors d’une conférence de presse à Genève mardi.
Il a dit espérer qu’à cette occasion le comité aura des "conseils positifs" à donner au Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, le patron de l’organisation internationale qui prendra la décision finale. Ces conseils concernent notamment l’évaluation de la trajectoire de la pandémie et l’existence ou non d’une urgence de santé publique de portée internationale.

Appel à la prudence

En mars 2020, le patron de l’OMS a qualifié la situation de "pandémie" et le monde a pris la pleine mesure de la gravité de la menace sanitaire.
Devant la presse, le Dr Michael Ryan a appelé à la prudence sur le choix des termes à utiliser pour définir l’évolution de la Covid-19. Il a souligné que "l’on n’éteint pas un interrupteur pour passer automatiquement à une situation endémique". "Il est beaucoup plus probable que nous allons passer (...) d’un chemin cahoteux vers un modèle plus prévisible", a-t-il expliqué.

**"Nous ne l’éliminerons pas"**

D’après le Dr Ryan, très souvent, les virus respiratoires comme la grippe ne passent pas par une phase endémique. Concernant la Covid-19, un virus respiratoire, l’OMS s’attend à ce qu’il passe, selon lui, à "une phase de faible incidence avec des pics potentiels", en particulier lorsqu’à certaines saisons les gens se retrouvent à l’intérieur des maisons et immeubles en raison du froid.
Le responsable a insisté sur le fait que le virus lui-même ne disparaîtra pas. "Nous ne l’éliminerons pas et le virus SARS-CoV-2 rejoindra le panthéon des virus respiratoires, comme les virus de la grippe", a-t-il noté. Il a ainsi prévenu que le coronavirus continuera à provoquer des maladies respiratoires importantes.