Pour recueillir les candidatures, un site de l’Agence Spatiale Européenne (ESA) a été lancé.
Dans le cadre du début de la campagne de recrutement des astronautes, un site de l’Agence spatiale européenne (ESA) a été lancé, mercredi 31 mars pour recueillir les candidatures. Pour pouvoir postuler, les candidats auront jusqu’au 28 mai prochain pour déposer leurs dossiers en ligne (jobs.esa.int).
La chaîne France Info rapporte que ce recrutement permettra d’embaucher 4 à 6 futurs astronautes.
Selon les informations, l’ESA propose une procédure parallèle de recrutement d’astronaute en situation de handicap physique, touchant les membres inférieurs ou ayant une très petite taille. Ils participeront à une étude de "faisabilité" sur l’accès des vols spatiaux aux "parastronautes". Ce système est une grande première mondiale, note la chaîne.
Pour pouvoir participer à cette campagne de recrutement, un master dans un domaine scientifique, ou un diplôme de médecine, et 3 ans d’expérience professionnelle sont nécessaires. Par ailleurs, la limite d’âge est de 50 ans. Dans le domaine linguistique, une connaissance parfaite de l’anglais est impérative et la maîtrise d’une deuxième langue est un atout. Un certificat médical du type exigé pour la profession de pilote est également essentiel pour postuler.
Sur son site, l’agence a précisé que la procédure de sélection sera "longue et prendra plus d’un an". Six séries d’examens dont chacune est éliminatoire devraient être effectuées. A l’issue d’un premier tri des candidatures, les postulants passeront des tests cognitifs, techniques et de personnalité. Des évaluations psychométriques ainsi que de nouveaux tests médicaux auront lieu par la suite, avant les deux séries d’entretiens dont la dernière avec le directeur de l’ESA, Joseph Aschbacher.
La chaîne France Info rappelle que la précédente promotion d’astronautes en 2008 avait vu sept heureux élus, dont Thomas Pesquet, pour plus de 8 000 candidats.
Dans un premier temps, les nouvelles recrues voleront vers l’ISS, et participeront aux futures missions lunaires, à l’avenir.
> A lire aussi : Thomas Pesquet devient le premier Français à prendre les commandes de l’ISS