Les yeux du monde entier se tournent actuellement vers la cathédrale Notre-Dame à Paris après son incendie le lundi 15 avril. Ksenia Sobtchak, candidate à la présidentielle russe en 2018, a tenu un discours très critiqué…
Sur son compte Instagram, Ksenia Sobtchak, qui a eu 1,68 % de voix en 2018 lors de la présidentielle russe, avoue : "je connais la cause réelle de l’incendie accidentel". Dans des propos traduits par Sputnick News, la présentatrice télé et ancienne candidate de téléréalité d’ajouter : "elle est plus globale qu’une allumette jetée". Sa France "bien-aimée" serait devenue un pays "où on fracasse les vitrines des boutiques de luxe", juste parce que c’est du luxe, "où les syndicats ont pris la grosse tête et font grève chaque semaine, où les impôts percent le plafond et poussent les gens qui ont réussi à quitter le pays, où il est devenu quasi impossible de licencier un mauvais employé".
Peu avant cette tragédie, elle avait déjà pointé du doigt "l’absence d’éclairage de Notre-Dame", et l’état général de la capitale française. Elle dit même ne pas s’empêcher de pleurer en voyant Paris, et à présent elle voit "quelque chose de karmique" dans le fait que la cathédrale ait pris feu.
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Elle estime que le lieu de culte incarnait par lui-même "un luxe effronté, un travail dépassant certainement plus de 36 heures par semaine et la victoire de la Volonté humaine sur le monde". Elle enfonce le clou en disant que dans un pays où un Français sur 5 s’appelle Mohammed, "les chefs-d’œuvre ne servent pas aux esprits qui ne sont pas à leur hauteur".
Cette publication lui a valu une vague violente de commentaires, la jugeant raciste. "Ksenia Anatolievna, à quoi bon jugez-vous la situation d’un pays où vous ne vivez pas ?", s’interroge notamment un internaute.
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