Thanassis Stavrakis/AP/SIPA
Les garde-côtes ont déclaré jeudi que les recherches continuaient pour retrouver d’éventuels survivants. Les naufrages surviennent régulièrement dans cette région entre les côtes turques et les îles grecques.
Jeudi 3 avril, un bateau de migrants a sombré près de l’île grecque de Lesbos, en mer Égée. Les garde-côtes grecs ont annoncé la mort de quatre passagers. Vingt-trois autres ont pu être secourus, mais les opérations de recherche se poursuivent. Une trentaine de personnes se trouvaient à bord, selon les premiers éléments recueillis.
Les autorités maritimes tentent d’identifier d’éventuels survivants dans cette zone où les naufrages sont fréquents. Les traversées entre la Turquie et les îles grecques sont particulièrement dangereuses en raison des conditions maritimes et du manque de sécurité des embarcations.
La Méditerranée est l’une des voies migratoires les plus meurtrières au monde. L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) a recensé 2 333 migrants morts ou disparus en mer en 2024. Le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) indique que depuis janvier 2025, près de 9 000 personnes ont atteint la Grèce clandestinement, principalement par la mer.
Les îles de Lesbos et Samos sont des points d’entrée privilégiés vers l’Union européenne. Les embarcations utilisées sont souvent surchargées et mal équipées, augmentant le risque de naufrage.
Le gouvernement grec a renforcé ses mesures contre l’immigration clandestine. Le Premier ministre Kyriakos Mitsotakis a réaffirmé la fermeté de son administration. "Si vous souhaitez entrer illégalement en Grèce et que vous n’avez pas droit à l’asile, nous ferons tout notre possible pour vous renvoyer d’où vous venez", a-t-il déclaré au Parlement. Il a également accusé certaines ONG d’aider les passeurs et insisté sur la nécessité pour l’État de contrôler les flux migratoires.
Source : Lefigaro.fr