Une enquête sanitaire est lancée lundi 30 novembre pour déterminer si la pollution de l’air est à l’origine du décès, en 2013, d’une fillette de 9 ans.
Ella Adoo-Kissi-Debrah est décédée le 15 février 2013 à Londres des suites d’un asthme sévère. Durant trois ans avant son décès, cette fillette de 9 ans faisait l’objet des crises répétées et aussi de plus de 30 hospitalisations en lien avec cette maladie.
En 2014, la conclusion d’une première enquête sanitaire a établi que la mort de la fillette est consécutive d’un asthme sévère qui a provoqué une insuffisance respiratoire aiguë.
Mais les causes du décès de la petite Ella ont été reconsidérées après les conclusions d’un rapport sorties en 2018. Selon ce rapport, la mort de la fillette aurait un lien avec la pollution de l’air. De son vivant, la jeune victime vivait à moins de 30 m du South circular, un axe très fréquenté et fréquemment embouteillé de la ville de Londres.
En 2018, un expert britannique en pollution de l’air, le professeur Stephen Holgate, a mis en exergue un "lien frappant" entre les hospitalisations en urgence d’Ella et les pics enregistrés de dioxyde d’azote (NO2) et de particules en suspension dans la capitale londonienne.
La deuxième enquête sanitaire mettant en cause la pollution de l’air à Londres dans la mort d’Ella débute lundi 30 novembre. Dans un communiqué, la mère d’Ella, Rosamund Adoo-Kissi-Debrah, a indiqué que : "Cela fait bientôt huit ans qu’Ella est décédée et ce fut un long et difficile combat pour obtenir cette enquête, avec des obstacles sur la route".
Elle a aussi ajouté : "Je veux que justice soit rendue pour Ella et que la véritable cause de sa mort soit inscrite sur son certificat de décès".
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