Lors d’un entretien téléphonique avec la chancelière allemande Angela Merkel, le président russe Vladimir Poutine lui a fait part d’une "sérieuse préoccupation" de Moscou.
L’introduction de la loi martiale dans les régions frontalières de l’Ukraine pour 30 jours a été adoptée par le Parlement lundi soir. Un vote qui s’est déroulé dans un contexte de forte tension avec la Russie, qui a capturé dimanche trois de ses navires militaires. Face à la forte préoccupation de Moscou, le président russe s’est entretenu avec la chancelière allemande. Dans une discussion téléphonique avec Angela Merkel, Vladimir Poutine "a dit espérer que Berlin pourra influencer les autorités ukrainiennes afin de les dissuader des actes ultérieurs irréfléchis", est-il indiqué dans le communiqué de Kremlin publié mardi et relayé par Europe1.
Vladimir Poutine a partagé la "sérieuse préoccupation" de Moscou avec Angela Merkel. Un tourment qui a été causé par la décision de Kiev d’instaurer la loi martiale. Le projet de loi ad hoc a été voté par 276 députés, durant une séance houleuse en présence du président ukrainien Petro Porochenko. Cette décision est une grande première depuis l’indépendance de cette ex-république soviétique en 1991. L’adoption de la loi martiale a été prise à l’initiative du président à cause d’un risque accru d’une offensive terrestre russe, a-t-il justifié.
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