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Après le décès du pape François, c’est désormais le pape Léon XIV qui prend le relai à la tête de l’Église catholique. Les regards du monde entier se tournent vers le nouveau souverain pontife.
L’élection du cardinal Robert Francis Prevost (69 ans), devenu jeudi Léon XIV, marque un tournant dans l’histoire de l’Église catholique. Jamais un Américain n’avait accédé à cette fonction auparavant. Originaire de Chicago, il est désormais le 267e souverain pontife. Un symbole fort pour les États-Unis. Le président Donald Trump s’est exprimé avec enthousiasme, évoquant un "grand honneur" pour son pays. Une perspective d’une rencontre semble déjà en préparation.
Plusieurs dirigeants européens ont également réagi à l’élection du nouveau chef de l’Église catholique. Le pape incarne, selon eux, un espoir pour un monde fracturé. Le chancelier allemand, Friedrich Merz, évoque, un guide pour "des millions de croyants à travers le monde en ces temps difficiles". La Première ministre italienne, Giorgia Meloni, a salué un message fort de "paix" et de "fraternité". Quant à Pedro Sánchez, Premier ministre espagnol, il insiste sur la défense des droits humains. L’Europe mise sur le pape pour recréer du lien dans un monde divisé.
En Amérique latine, l’élection du nouveau pape ravive d’anciens espoirs. Le président colombien, Gustavo Petro, souhaite qu’il incarne la voix des migrants. Le pontificat de Léon XIV devrait, selon lui, prolonger l’engagement social de son prédécesseur. Le président brésilien, Lula da Silva, souhaite qu’il poursuive l’"héritage" du pape François, en promouvant solidarité et humanisme.
L’appel à la "paix" lancé depuis le balcon de la basilique Saint-Pierre a trouvé écho. Ursula von der Leyen parle d’un homme qui "inspire le monde". Évoquant un "moment historique pour l’Église catholique", le président français, Emmanuel Macron, souhaite un pontificat "porteur de paix et d’espérance". Le dirigeant ukrainien, Volodymyr Zelensky, lui, espère un soutien continu du Vatican dans la guerre contre la Russie. De son côté, Vladimir Poutine mise sur un dialogue constructif basé sur les "valeurs chrétiennes".
Les cardinaux avaient esquissé le portrait d’un leader rassembleur capable de faire consensus lors des "congrégations générales" à Rome. Les messages de félicitations s’accompagnent de grandes attentes. Les défis sont multiples pour le pape Léon XIV.
Sources : BFMTV, Le Figaro
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