Alors que Kiev affirme que la Russie a envoyé 6 000 militaires en Crimée, péninsule du pays, de nombreuses voix s’élèvent contre la "provocation" de Vladimir Poutine.
La Crimée, péninsule ukrainienne, a vu les soldats russes débarquer en nombre. 6 000 soldats ont été envoyés selon Kiev. L’espace aérien en Crimée a aussi été fermé à cause du grand nombre d’atterrissages d’avions et hélicoptères russes.
La Russie avait assuré que "la flotte russe de la mer Noire appliquait strictement les accords" conclus avec l’Ukraine et que ces déplacements armés "nécessitait aucune approbation" de Kiev.
Le gouvernement ukrainien a alors évoqué une "agression non dissimulée" et une "provocation" auquel il ne répondrait pas militairement. Le président américain Barack Obama a alors réitéré son soutien à Kiev et a mis en garde Moscou contre toute "intervention militaire" en Ukraine
Dans la journée, Gazprom a rappelé que l’Ukraine avait une dette de gaz non payée à la Russie de 1,55 milliard de dollars.
Le chef de la diplomatie polonaise a lui aussi pris la parole. "Nous appelons à l’arrêt de mouvements provocateurs de forces armées en péninsule de Crimée", a-t-il déclaré avant de rappeler que la Pologne était le seul pays à avoir un consulat qui fonctionne encore.
Le peuple de Crimée est lui partagé sur la crise qui touche le territoire actuellement. Le porte-parole du Premier ministre pro-russe de la république autonome de Crimée a annoncé que le référendum pour plus d’autonomie, initialement prévu le 25 mai, aurait lieu dès le 30 mars.