Magdalena Andersson, nouvelle Première ministre suédoise, a été contrainte de démissionner quelques heures après son élection par le Parlement. Cela à cause du départ de ses alliés écologistes du gouvernement, et de la défaite de son budget.
Lors d’une conférence de presse, dans des propos rapportés par les médias français comme France 24, la dirigeante sociale-démocrate a expliqué : "il y a une pratique constitutionnelle voulant qu’un gouvernement de coalition démissionne lorsqu’un parti le quitte. Je ne veux pas diriger un gouvernement dont la légitimité est remise en cause".
Magdalena Andersson, 54 ans, a également lancé qu’elle espère être réélue à son poste en marge d’un vote ultérieur, avec un gouvernement 100 % social-démocrate.
L’économiste a été élue, l’espace de quelques heures, première femme à cette fonction suite à de longues et dures négociations. De plus, Madame Andersson – jusque-là ministre des Finances - était victime d’un désagréable jeu de dit ‘domino politique’.
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Dans la soirée du mardi 23 novembre, Magdalena Andersson s’était assurée, in extremis, les soutiens indispensables pour décrocher le poste de Première ministre, notamment grâce à un accord de la dernière heure avec le parti de Gauche pour hausser les petites retraites. Malheureusement pour elle, un autre parti clé, le parti du Centre, contrarié par les concessions faites à l’aile gauche, lui a retiré son soutien pour le budget.
Ce qui fait que le même Parlement qui l’avait élue quelques heures plus tôt a mis son budget en minorité, adoptant celui de l’opposition de droite, concocté avec l’extrême droite des Démocrates de Suède (SD).
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