Antonin Utz/SIPA
Parmi les principales cibles figurent près de 200 navires dits "fantômes", soupçonnés de transporter du pétrole russe en contournant les interdictions.
L’Union européenne a adopté un 17e train de sanctions contre la Russie. Ces pétroliers ne sont pas enregistrés officiellement. Beaucoup sont anciens, mal entretenus et ne disposent pas d’assurance occidentale. Leurs équipages sont souvent peu formés. Ils naviguent surtout en mer Baltique. Avec ces ajouts, l’UE surveille désormais environ 345 navires utilisés pour ces activités.
Outre les navires, une trentaine d’entités sont également sanctionnées. Elles sont accusées d’avoir aidé la Russie à éviter les mesures économiques mises en place depuis 2022. Cette nouvelle série de sanctions découle de plusieurs semaines de concertation entre les 27 États membres de l’Union européenne.
Ce renforcement des sanctions tend à limiter les revenus générés par les exportations russes de pétrole. Depuis le début de la guerre en Ukraine, ces revenus restent une source essentielle pour financer l’effort militaire du Kremlin. L’UE espère ainsi accentuer la pression sur Moscou, sans toucher directement les approvisionnements européens.
D’autres sanctions, plus sévères encore, sont envisagées si la Russie refuse de participer aux négociations de paix. Kiev a déjà accepté un cessez-le-feu de 30 jours. Les alliés occidentaux demandent désormais Moscou à en faire de même.
Source : Lefigaro.fr