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Le 1er mai, Jean-Noël Barrot a annoncé que l’Union européenne travaillait à de nouvelles mesures punitives visant la Russie. Ces sanctions, élaborées avec Washington, pourraient être déclenchées si Moscou persiste à rejeter toute perspective de trêve dans le conflit ukrainien.
Dans des propos relayés par les médias nationaux comme Europe 1 ou Le Figaro, le ministre de l’Europe et des Affaires étrangères a affirmé : "nous allons, nous, Européens, accompagner cette initiative américaine avec un 17e paquet de sanctions et je me suis engagé hier (mercredi) auprès de Lindsey Graham à ce que nous tentions de coordonner, à la fois sur la substance mais aussi sur le calendrier, ces deux paquets de sanctions". Jean-Noël Barrot a fait référence du sénateur républicain, à l’origine d’une proposition visant à renforcer les sanctions des États-Unis contre la Russie.
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Le ministre a estimé que Vladimir Poutine demeure l’unique frein à l’aboutissement d’un accord de paix en Ukraine, affirmant que Kiev avait rempli ses engagements. Plus tôt dans la journée, à l’issue d’un entretien avec le secrétaire d’État américain Marco Rubio, Jean-Noël Barrot a évoqué une discussion franche, durant laquelle les deux parties ont confirmé une coordination renforcée. Il a ajouté que cet échange avait mis en évidence une convergence d’intérêts entre l’Europe et les États-Unis, tant sur les enjeux régionaux que sur les grandes questions internationales, avec une volonté commune d’agir de manière alignée.
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