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Les enquêteurs ukrainiens auraient découvert à Kherson un centre de torture pour enfants. Cette grande ville du sud a été libérée le 11 novembre, et aurait été le théâtre de "crimes de guerre", appuie Kiev.
Dmitro Loubinets, commissaire aux droits de l’Homme du Parlement ukrainien, indique que cette fameuse cellule consacrée aux enfants était située dans l’un des 4 centres de torture créés par les Russes à Kherson. Jeudi 15 décembre, le commissaire a détaillé ces lieux en marge de la présentation de plusieurs rapports sur les crimes commis par les Russes.
"Nous avons trouvé dix chambres de torture dans la région de Kherson, quatre dans la ville même. Dans l’une de ces chambres, nous avons découvert une pièce séparée, une cellule où des enfants étaient enfermés. (...) Même l’occupant l’appelait ainsi : une cellule pour enfants", a-t-il révélé dans des propos traduits par les médias français comme TF1Info.
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Il s’agissait de la seule cellule avec des tapis de sol, d’après le commissaire. "Nous avons des preuves que les enfants ne recevaient d’eau qu’un jour sur deux. Ils n’étaient pratiquement pas nourris", a continué Dmitro Loubinets. "Ils les soumettaient à des pressions psychologiques. Ils disaient que leurs parents les avaient abandonnés et ne reviendraient pas", selon lui.
Le commissaire aux droits de l’Homme reconnait que pour l’instant, il n’a pas encore de preuves pour soutenir ses accusations, mais les autorités ont plusieurs fois évoqué ces "sites de torture" depuis que la ville de Kherson a été libérée. "Des morceaux de matraques en caoutchouc, une batte en bois, un appareil utilisé par les occupants pour électrocuter les civils, une lampe à incandescence et des balles (...) ont été saisies", avait précisé le parquet ukrainien, 10 jours après que la ville ait été délivrée.
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