Malgré la circulation du nouveau coronavirus en Italie, les autorités se montrent tout de même conciliantes sur l’ouverture de certaines discothèques à l’air libre.
Au Kiki night-club d’Ostie, dans la station balnéaire populaire de la banlieue de Rome (Italie), les danseurs bafouent toutes les mesures mises en place par les autorités italiennes pour lutter contre la Covid-19. Masque, distanciation sociale, mesures barrières, etc… La Covid-19 semble lointaine dans cette discothèque à ciel ouvert.
"On essaie quand même de faire attention", a indiqué Claudio, un participant à la soirée quinquagénaire du Kiki club.
Mais la majorité des 300 noceurs étaient sans masques, relate Le Figaro. Par ailleurs, une reprise épidémique menace plusieurs pays d’Europe actuellement. Le gouvernement italien craint une explosion des contaminations en raison de cette vie nocturne durant le sacro-saint week-end du 15 août.
> A lire aussi : Covid-19 : où en est la pandémie dans le monde ?
Les discothèques en lieu clos ont fermé leur porte dès le mois de mars en Italie, en raison de l’épidémie du nouveau coronavirus. Celles à l’air libre peuvent de nouveau fonctionner. "Maintenir les clubs ouverts est un risque sérieux", ont quand même reconnu des sources gouvernementales.
Sur ce sujet, les régions sont divisées. Si la Calabre a décidé de la fermeture de tous les lieux de danse, la Sardaigne maintient leur ouverture. Pour sa part, la Toscane demande la mise en place des règles identiques pour toutes les régions.
"On s’adapte tant bien que mal", a expliqué Gianluca Skiki, organisateur de soirée à Fregene.
> A lire aussi : Coronavirus en Italie : 40 % de porteurs du virus étaient asymptomatiques