L’incendie a eu lieu dans un commissariat de police de la ville de Mirandola. Deux personnes sont mortes et une vingtaine d’individus blessés.
L’incident s’est déroulé le mardi 21 mai, rapporte le journal Il Messaggero, cité par Sputnick News. Une femme de 84 ans et une soignante Ukrainienne de 74 ans ont péri asphyxiées. Vingt personnes qui habitaient dans les appartements au-dessus du commissariat ont également été victimes de la fumée, mais elles en sont sorties vivantes.
À quelques centaines de mètres des lieux, les policiers ont arrêté un migrant marocain de 18 ans qui n’a pas su expliquer le motif de son geste, parlant à peine l’Italien. Il Messaggero ne précise pas comment les autorités ont conclu que c’était le présumé coupable.
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Après avoir enquêté, la police a découvert que le jeune homme est arrivé en Italie il y a un an et 3 mois, avait déjà reçu une obligation de quitter le pays et son casier judiciaire n’était plus vierge. Les enquêteurs pensaient au début à une vengeance contre les autorités, mais ils ont écarté cette idée. En effet, le migrant n’a jamais été arrêté par la police de Mirandola. L’hypothèse terroriste a aussi été écartée.
L’incendiaire aurait forcé la porte du commissariat en pleine nuit, avant de dérober un chapeau et un gilet pare-balles, et mettre le feu à deux bureaux avec du papier.
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