Le Premier ministre hongrois désigné, Viktor Orban, président du Fidesz (droite) grand vainqueur des élections législatives d’avril, a présenté lundi les membres de son nouveau gouvernement dont l’objectif prioritaire est la relance économique du pays.
BUDAPEST (AFP) - Le Premier ministre hongrois désigné, Viktor Orban, président du Fidesz (droite) grand vainqueur des élections législatives d’avril, a présenté lundi les membres de son nouveau gouvernement dont l’objectif prioritaire est la relance économique du pays.
Il a réduit le nombre des ministères à huit contre quatorze lors des huit années de gouvernement socialiste auquel le chef de la droite va succéder après avoir promis des économies importantes, dans la fonction publique notamment.
Comme lors de sa direction des affaires de l’Etat entre 1998 et 2002, Viktor Orban a repris son chef de la diplomatie de l’époque, Janos Martonyi, 66 ans, pour définir la politique étrangère du pays et préparer la présidence semestrielle hongroise de l’Union européenne à partir du 1er janvier 2011.
De même, le nouveau ministre de l’Intérieur, Sandor Pintér, 62 ans, avait déjà occupé ce poste lors du précédent gouvernement Orban.
L’Economie et les Finances seront confiées à György Matolcsy, 55 ans, lui aussi un ancien du premier gouvernement Orban, qui dirigera un grand ministère incluant les deux portefeuilles parmi les plus importants de la nouvelle équipe. En effet, la Hongrie reste sous surveillance du FMI et de l’Union européenne après avoir obtenu en octobre 2008 une bouée de sauvetage de 20 milliards d’euros, à condition de redresser les comptes de l’Etat alors au bord de la faillite.
Un nouveau super-ministère des "Ressources nationales" englobera la Santé, l’Education, la Culture et la Jeunesse et sera dirigé par Miklos Rethelyi.
Viktor Orban a décidé de se doter de deux adjoints directs, Tibor Navrasics, pour s’occuper de l’Administration publique et de la Justice, et Zsolt Semjén, sans portefeuille. Une modification de la loi, promise par Orban qui dispose désormais d’une majorité des deux tiers des 386 sièges au parlement national, doit permettre à ces deux adjoints d’obtenir un pouvoir exécutif.
L’ensemble du nouveau gouvernement, dont les secrétaires d’Etat n’ont pas encore été désignés, pourrait prêter serment fin mai ou début juin. Le parlement tiendra sa session inaugurale le 14 mai.