Haut-Karabakh : les confidences de Youri Djorkaeff sur les ravages du conflit

Un soutien moral pour les blessés

La signature d’un cessez-le-feu, lundi 9 novembre a mis fin aux hostilités entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan. Les combats meurtriers dans le Haut-Karabakh ont donc cessé après six semaines de conflits. Alors que la France a apporté une aide à la communauté arménienne, le footballeur Youri Djorkaeff, champion du monde 1998, faisait partie de la délégation française en Arménie. Selon ses explications, il a été bien accueilli par les blessés arméniens, tout comme la délégation française. "Le fait que la France, pays ami depuis des siècles, soit à leurs côtés leur a remonté le moral, parce que pendant 44 jours de guerre, ils se sont sentis assez seuls. C’était important que la France soit là dès le cessez-le-feu", a-t-il déclaré sur RTL.

Des soldats brûlés à 70 %, 80 %

Au cours de son déplacement en Arménie, Youri Djorkaeff s’est rendu dans le service des grands brûlés. Les médecins sont jour et nuit au chevet des blessés touchés par des armes non déclarées. L’ancien footballeur a été marqué par les scènes qu’il a observées. Il se trouvait avec les jeunes soldats et a pu discuter avec eux. La discussion était toutefois difficile, car ils étaient tous brûlés à 70 %, 80 %, a-t-il raconté. Il se rappelle surtout ces regards qui étaient dans le vide. A un moment, le champion du monde 1998 se demandait s’il ne devait pas quitter cet endroit.

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