Samedi 25 février, le régulateur russe des médias Roskomnadzor a ordonné à la presse locale de ne pas utiliser certains termes comme "invasion", "offensive" ou "déclaration de guerre".
Outre le fait que Roskomnadzor ait ordonné aux médias nationaux de supprimer de leurs contenus les termes cités plus haut, le régulateur russe des médias interdit également à la presse locale d’évoquer les civils ukrainiens tués dans cette crise. Depuis que le conflit russo-ukrainien a commencé, les journalistes russes ne peuvent qu’utiliser les sources officielles du gouvernement. Le régulateur des médias indiquant que "seules les sources officielles (...) disposent d’informations actuelles et fiables".
Les termes utilisés par ces sources évoquant une "opération militaire spéciale" dont l’objectif est le "maintien de la paix". D’ailleurs, comme le rapportent notamment LCI et d’autres médias français, l’agence de presse russe RIA évoque juste une "aggravation de la situation en LNR (République populaire de Lougansk) et DNR (République populaire de Donetsk)".
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Une mise en demeure aurait notamment été envoyé aux médias critiques du gouvernement russe. Ce qui serait le cas pour le journal Novaïa Gazeta, dont le rédacteur en chef a reçu le prix Nobel de la paix 2021, la chaîne en ligne Dojd ou encore le site Mediazona.
Roskomnadzor affirme notamment que ces médias se sont rendus coupables d’avoir diffusé des ‘Fake news’ en révélant que "les forces armées russes tirent sur des villes ukrainiennes".
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