Mercredi 22 février, Pékin a présenté à Moscou sa vision pour le "règlement politique" du conflit en Ukraine, alors que par ailleurs, le secrétaire général de l’ONU dénonçait l’"affront à notre conscience collective", causé par l’invasion russe de l’Ukraine.
Le chef de la diplomatie chinoise, Wang Yi, a été reçu au Kremlin, après un entretien avec le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov. Parallèlement, selon les médias français comme 20 Minutes, les Etats-Unis et l’Otan ont fait part de leur inquiétude concernant l’objectif des Chinois qui se préparaient, selon eux, à fournir des armes à la Russie.
"Les partenaires chinois nous ont fait part de leurs réflexions sur les causes profondes de la crise ukrainienne, ainsi que sur leurs approches pour son règlement politique", a expliqué le ministère russe des Affaires étrangères. "Il n’a pas été question d’un "plan" (de paix) séparé", a toutefois souligné Sergueï Lavrov.
La Chine aurait promis de rendre publique sa proposition pour mettre fin à la guerre. Et Wang Yi a exprimé la volonté de son pays à "renforcer le partenariat stratégique (…) et la coopération tous azimuts" avec les Russes.
De son côté, un haut responsable ukrainien qui a requis l’anonymat, a assuré : "la Chine ne nous a pas consultés". Il a rappelé que Kiev refuse notamment de faire d’éventuelles concessions territoriales à l’ennemi.
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