La Grèce espère le succès des négociations qui se poursuivent pour la deuxième journée consécutive afin de former un gouvernement de coalition.
Ce mardi 19 juin, le parti de droite "Nouvelle Démocratie" - vainqueur à l’issue des législatives dimanche 17 juin - poursuit sa mission afin de "doter le pays d’un gouvernement d’union nationale favorable à des réformes profondes pour écarter le risque d’une sortie de la Grèce de l’euro".
En effet, le leader du parti conservateur "Nouvelle Démocratie" - Antonis Samaras - a été officiellement chargé de former un gouvernement par le président Karolos Papoulias. Il a donc la dure tâche de "créer une coalition en Grèce", après sa mince victoire, dimanche, aux élections législatives.
"Alors que les principaux partis du pays n’étaient pas parvenu à trouver une entente lors des dernières élections du 6 mai dernier, le gouvernement d’union nationale doit être formé par Samaras".
La création de ce nouveau gouvernement sonne comme une dernière chance pour la Grèce afin que le pays se maintienne dans la zone euro et puisse conserver la confiance de Bruxelles.
Ce mardi 19 juin, le dirigeant socialiste Evangélos Vénizélos et le chef de la gauche modérée Fotis Kouvelis se sont entendus afin "d’accélérer les procédures" . "La Grèce doit et va avoir un gouvernement le plus vite possible", a déclaré Evangélos Vénizélos, s’affirmant "optimiste".
Fotis Kouvelis a aussi jugé possible un règlement "dans les prochaines heures" mais réitéré son exigence "d’un accord sur le programme" du futur gouvernement.
La Grèce espère le succès des tractations qui se poursuivent pour la deuxième journée consécutive afin de former un gouvernement de coalition, "à temps pour une réunion de l’Eurogroupe qui doit examiner jeudi 21 juin les moyens de maintenir la perfusion financière au pays".
Source : Le NouvelObs