Selon une étude britannique publiée ce samedi 28 août, les personnes infectées par le variant Delta du coronavirus ont plus de risque d’être hospitalisées que celles contaminées par le variant Alpha.
Une étude britannique a révélé, ce samedi 28 août, qu’une épidémie due au variant Delta double le risque d’hospitalisation que si elle était causée par le variant Alpha.
"Notre analyse montre que si on ne disposait pas de la vaccination, une épidémie due au variant Delta ferait peser un poids plus lourd sur le système de santé que si elle était causée par le variant Alpha", a souligné Anne Presanis, co-auteure de l’étude.
Identifié pour la première fois en Inde, le variant Delta du coronavirus est environ 40 % à 60 % plus transmissible que l’Alpha. Malgré des données préliminaires, les scientifiques ont peu d’informations sur la sévérité du variant Indien.
Dans leur étude, les auteurs de l’étude publiée ont analysé les données de plus de 43 000 cas de coronavirus comptabilisés en Angleterre entre le 29 mars et le 23 mai. Ainsi, ils ont rapporté que les patients atteints par le variant Delta étaient plus jeunes, environ 29 ans contre 31 ans pour le variant Alpha.
"Les résultats de cette étude nous renseignent avant tout sur le risque d’admission à l’hôpital pour ceux qui ne sont pas vaccinés ou partiellement vaccinés", a souligné Anne Presanis, statisticienne à l’université de Cambridge.
> A lire aussi : Variant Delta : démêler le vrai du faux