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C’est l’émotion et l’inquiétude en Espagne après la mort d’une jeune fille de 12 ans qui s’est jetée du balcon de son appartement avec sa sœur jumelle, le mardi 21 février. Cette dernière a survécu, mais elle est dans un état grave. Les deux adolescentes étaient victimes de harcèlement scolaire, soulignent les médias ibériques.
Les jumelles ont sauté du balcon de leur appartement, au troisième étage d’un immeuble dans la petite ville de Sallent, à 60 kilomètres de Barcelone. L’une est décédée sur le coup tandis que l’autre est dans un état grave. Une enquête a été ouverte.
L’émotion a gagné tout le pays après ce drame. Plusieurs médias ont avancé qu’elles étaient victimes de harcèlement à l’école. "Depuis la pandémie, nous assistons à une augmentation de comportements autodestructeurs de la part des jeunes, et en particulier des adolescents", s’est inquiétée la ministre de l’Éducation, Pilar Alegría. Dans des propos rapportés par les médias français comme TF1Info, elle a continué : "nous travaillons avec toutes les collectivités locales afin que chaque cas" de harcèlement scolaire "alerte l’ensemble de l’administration et que nous puissions y apporter les meilleures réponses".
Les deux jeunes filles, originaires d’Argentine, sont arrivées en Espagne avec leur famille il y a deux ans. D’après le journal catalan La Vanguardia, citant un proche, elles souffraient effectivement de railleries et d’insultes à l’école. El Pais, le premier quotidien généraliste espagnole, souligne que ces moqueries ont pris de l’ampleur après que l’une des jumelles ait dit qu’elle se sentait comme étant un garçon.
Selon le département régional chargé de l’Éducation, l’établissement où elles étaient scolarisées "n’avait pas détecté de problématique particulière de harcèlement".
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