Ce nouveau mode de contrôle mis en place par la garde civile espagnole est loin de plaire aux automobilistes. "Ce sont des drones un peu particuliers", a confié José Antonio Fernandez de Usera le pilote en charge de l’engin.
La garde civile en Espagne se sert désormais de drones pour procéder à la verbalisation des automobilistes. Grâce à cet appareil doté de quatre hélices, elle peut garder un œil sur les demi-tours interdits, les téléphones au volant ou encore les conduites à contre-sens. "Ce sont des drones un peu particuliers. Vous ne pouvez pas les trouver dans le commerce. Ils sont faits sur mesure pour pouvoir embarquer des appareils certifiés et très précis, permettant d’identifier des infractions et les sanctionner légalement", explique José Antonio Fernandez de Usera, le pilote en charge de l’engin sur le récit de TF1.
Pour mener à bien son travail, José Antonio est aidé par un collègue, qui étudie les images transmises en direct par le drone jusqu’à un écran de contrôle. En cas d’infraction, une équipe d’intervention est informée par radio en lui renseignant sur le type de véhicule et le numéro de sa plaque. La garde civile se focalise surtout sur les dépassements dangereux. L’Espagne compte 22 drones déployés sur tout le territoire. Ce qui a permis de repérer et de sanctionner plus de 2 000 infractions en 2021. D’autant plus que ce mode de contrôle est moins couteux que l’hélicoptère. "Une heure de vol avec ce type d’hélicoptère, cela coûte environ 5 à 6000 euros. Une heure de vol avec un drone, c’est au tour de 20 euros", a confié José Antonio.
Malgré son côté pratique et son moindre coût, ce nouveau mode de contrôle ne fait pas l’unanimité auprès des automobilistes espagnols. "J’espère que ça peut faire réfléchir certains conducteurs. Mais cela me semble un peu exagéré comme méthode. Il y a trop de contrôles", a lâché une conductrice. "Il y avait déjà des radars, les voitures de police cachées, et maintenant ça ! On nous contrôle partout, tout le temps", a ajouté un autre.
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