Vendredi 29 avril, l’ONU a fait savoir que plus de 3 000 migrants ont perdu la vie en mer l’année dernière alors qu’ils essayaient de rejoindre l’Europe. C’est le double du bilan de 2020.
Shabia Mantoo, une porte-parole de l’agence de l’ONU pour les réfugiés à Genève, a affirmé que sur ce total, 1 924 individus ont été déclarés morts ou disparus "sur les routes de la Méditerranée centrale et occidentale". Par ailleurs, 1 153 autres ont péri ou ont été portés disparus "sur la route maritime de l’Afrique du Nord-Ouest vers les îles Canaries". En 2020, les décès enregistrés sur ces deux routes étaient de 1 544. Elle a aussi relevé, selon Le Figaro et d’autres médias français : "fait alarmant, depuis le début de l’année, 478 personnes supplémentaires ont péri ou ont été portées disparues en mer".
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Le Haut-Commissariat de l’ONU pour les réfugiés (HCR) indique aussi que la Covid-19 et les fermetures de frontières ont eu un impact sur les flux migratoires. En effet, plusieurs réfugiés se sont tournés vers des passeurs pour tenter de rejoindre l’Europe… à tout prix donc.
La majorité des trajets en mer se font en bateaux gonflables bondés et surtout en mauvais état, d’après le HCR. "Le voyage en mer depuis les États côtiers d’Afrique de l’Ouest, tels que le Sénégal et la Mauritanie, et les îles Canaries est long et périlleux et peut durer jusqu’à 10 jours", a expliqué la porte-parole de l’institution. Et que "de nombreux bateaux ont dévié de leur route ou ont disparu sans laisser de traces dans ces eaux".
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