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Après avoir rencontré Keir Starmer, Volodymyr Zelensky et Donald Trump à la basilique Saint-Pierre, Emmanuel Macron appelle à la prudence. Malgré un espoir fragile de paix entre Kiev et Moscou, il souligne que toute avancée dépend des décisions futures de la Russie.
Deux jours après la rencontre au Vatican entre Emmanuel Macron, le Premier ministre britannique Keir Starmer, Volodymyr Zelensky et Donald Trump, le président français appelle à la prudence face aux espoirs de paix entre Kiev et Moscou. Dans un entretien accordé à Paris Match, Emmanuel Macron insiste sur la nécessité de rester ’unis et dissuasifs’, rappelant que la Russie reste une variable essentielle de l’équation. En marge des funérailles du pape François, une discussion entre Trump et Zelensky s’est improvisée. Tout en souhaitant un cessez-le-feu, le locataire de l’Élysée annonce vouloir renforcer la pression sur le Kremlin dans les prochains jours, sans dévoiler les mesures envisagées. "Dans les huit à dix jours prochains, nous allons accroître la pression" sur la Russie, assure Emmanuel Macron.
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Emmanuel Macron affirme avoir convaincu Washington d’envisager un durcissement des menaces, voire l’instauration de nouvelles sanctions contre Moscou, relaie Le Figaro. Selon lui, les efforts diplomatiques ont notamment permis à Volodymyr Zelensky d’accepter l’idée d’un cessez-le-feu sans condition, officialisé lors de la réunion de Djeddah. Par ailleurs, après la rencontre au Vatican, les effets ont semblé se faire sentir : Donald Trump a adopté un ton plus critique envers Vladimir Poutine. Lors d’un déplacement dans le New Jersey, il a laissé entendre que Kiev pourrait reconsidérer la question de la Crimée, jusque-là un sujet non négociable pour l’Ukraine.
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