Quels sont les changements apportés pour les prochaines élections européennes en mai 2019 ?
Les élections européennes se dérouleront le 26 mai prochain. Tous les citoyens français de plus de 18 ans pourront choisir leurs représentants au Parlement européen de Strasbourg le dimanche 26 mai. Sur les 705 eurodéputés, la France aura 79 élus pour de nouveaux mandats. Jusqu’ici, La République En Marche serait en tête de l’estimation avec 23% d’intention de vote devant le Rassemblement national (21%) et Les Républicains (12%). Pour ce scrutin de 2019, quelques changements et nouveautés ont été apportés, rapporte RTL.fr.
Pour ces élections en mai, les listes ne sont plus à l’échelle régionale mais nationale. Il n’y aura plus de listes par circonscriptions ou grandes régions européennes.
Aussi, les partis vont présenter tous les candidats dans une liste nationale. Plus répandu, ce système a été opté par la plupart des pays européens sauf la Pologne, l’Irlande, la Belgique et l’Italie qui ont choisi un scrutin divisé en plusieurs circonscriptions.
En 2019, le nombre de sièges attribués à la France au Parlement européen a évolué. À cause du souhait du Royaume-Uni de quitter l’Union européenne, 73 sièges vont ainsi être inoccupés. L’UE a décidé d’en redistribuer 27 aux pays considérés comme "sous-représentés". Désormais, la France sera représentée par 79 eurodéputés, car elle a récupéré 5 sièges.
Dans cette lignée, l’Espagne passe de 54 députés à 59, de 73 à 76 eurodéputés pour l’Italie. L’Allemagne restera le pays comptant le plus d’élus avec 96.
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Chaque parti qui obtiendra plus de 5% des suffrages aura un nombre de sièges proportionnel à leur nombre de voix. Les nouveaux eurodéputés élus travailleront pour un mandat de 5 ans. Une fois au Parlement, les députés peuvent créer ou rejoindre un groupe politique de niveau européen. Entre 2014 et 2019, l’Europe compte 8 groupes politiques formés.
Pour ces élections européennes, les principaux partis formant l’opposition au gouvernement d’Emmanuel Macron n’ont pas leurs leaders en tête de liste. Ces décisions auraient pu être prises à cause de l’élection présidentielle de 2022. En effet, selon les lois du 14 février 2014, les mandats de députés européens ne sont pas cumulables avec un mandat d’échelle nationale dont celui du président de la République.
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