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Christine Lagarde, présidente de la Banque centrale européenne, avertit que les pressions inflationnistes ne vont pas s’atténuer de sitôt.
La guerre en Ukraine, les récentes tensions au niveau des banques impactent l’économie mondiale.
Ce mercredi, en marge d’un forum organisé à Francfort, Christine Lagarde, a averti sur les " nouveaux risques" à la baisse de l’économie engendrés par les récentes tensions autour du secteur bancaire. Avec la situation géo-politique qui prévaut actuellement, "le degré d’incertitude devrait rester élevé", a-t-elle souligné.
Si le retour de l’inflation vers 2% en 2025 se confirme, ce scenario montre qu’il y a du "chemin à faire pour contenir les pressions inflationnistes". Il faut "une stratégie robuste pour la période à venir", a suggéré la présidente de la Banque centrale européenne.
Face "aux tensions sur les prix qui "se sont répandues" avec une inflation "sous-jacente", excluant les secteurs de l’énergie et de l’alimentation, qui oscille actuellement "entre 4 et 8%", la BCE a du appliquer les taux à des niveaux "suffisamment restrictifs, afin de freiner la demande", a-t-elle expliqué. Christine Lagarde, s’est voulu rassurant en précisant que "Le dispositif"ne commence à prendre effet que maintenant".
