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Le conflit entre la Kiev et Moscou est encore d’actualité. Les négociations patinent, et pendant ce temps, la Russie continue les bombardements. Donald Trump s’agace.
La guerre en Ukraine s’éternise. Les discussions tournent en rond et les frappes se poursuivent. Donald Trump n’a pas mâché ses mots en évoquant la violence des frappes russes. Le président américain a exprimé son mécontentement parce que les Russes "bombardent comme des fous en ce moment", selon ses dires. Pourtant, il n’a pas annoncé de nouvelles sanctions économiques contre Moscou. Pourquoi ? Parce que, selon lui, leurs relations commerciales seraient déjà à l’arrêt. "La raison pour laquelle nous ne parlons pas de tarifs douaniers avec la Russie est que nous ne faisons pas d’affaires avec elle parce qu’elle est en guerre", a-t-il justifié.
Les appels à un cessez-le-feu, notamment celui proposé par Donald Trump au mois de mars, peinent à se concrétiser. Le président français l’a rappelé. Emmanuel Macron presse alors la Russie d’accepter l’arrêt des combats dans l’immédiat, et "sans condition", mais son appel reste pour le moment sans réponse concrète. Les discussions s’enlisent, et les civils en paient le prix.
À Moscou, le discours est tout autre. D’après le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, "Poutine soutient l’idée de la nécessité d’un cessez-le-feu, mais, avant cela, toute une série de questions reste en suspens". Il reproche à Kiev son incapacité à contrôler certains groupes extrémistes opérant sur son territoire et ses projets de militarisation. Cela complique, selon lui, toute avancée dans les négociations. La Russie continue de justifier son offensive par une volonté de le "dénazifier" et de "démilitariser" l’Ukraine, des arguments rejetés par la communauté internationale. Pendant ce temps, les bombardements se poursuivent, alimentant une crise humanitaire majeure.
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