Ce vendredi 21 octobre, les autorités pro-russes de la région méridionale de Kherson en Ukraine ont accusé Kiev d’avoir tué 4 personnes en bombardant le pont Antonovski, qui est utilisé pour des évacuations.
Kirill Stremooussov, chef adjoint de l’occupation russe à Kherson, a fait savoir sur Telegram que "quatre personnes ont été tuées", et "la ville de Kherson, comme une forteresse, prépare sa défense". Les pro-russes ont incité les civils à se déplacer sur la rive gauche du Dniepr alors que les forces de Kiev menaient une contre-offensive. Pour les Ukrainiens, ce genre de déplacement de la population est une "déportation".
Les responsables russes d’occupation avaient révélé plus tôt que les forces armées ukrainiennes avaient tiré 12 roquettes de longue portée HIMARS sur un point de passage de civils près du pont Antonovski. Et aussi, que la défense antiaérienne russe en avait neutralisé 11.
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Selon Kirill Stremousov le jeudi 20 octobre, 15 000 personnes avaient passé le fleuve pour se réfugier sur la rive gauche, pendant les évacuations organisées par les forces pro-russes. Et il insiste que les Russes ne vont pas abandonner Kherson.
Il s’agit en effet de la première ville d’importance en Ukraine qui est tombée entre les mains de la Russie au mois de mars dernier, peu après le début de la guerre. "Kherson résistera jusqu’au dernier homme", avait-il insisté.
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