Anthony Behar/Sipa USA/SIPA
Le pape François est décédé ce lundi 21 avril à 88 ans. Le Vatican entame une série d’événements traditionnels, dont ses funérailles et l’élection de son successeur.
La disparition du pape François marque le début d’un processus codifié au Vatican. Pendant plusieurs semaines, les cardinaux devront suivre un calendrier précis, entre deuil, rituels et décisions essentielles. Avec la mort du souverain pontife, la période dite de sede vacante s’ouvre immédiatement. Aucun cardinal ne peut exercer le pouvoir du Saint-Siège tant que le nouveau chef de l’Église n’est pas désigné. Le Collège des cardinaux se limite alors à la gestion des affaires courantes et à la mise en place des obsèques. Les funérailles doivent avoir lieu entre le quatrième et le sixième jour suivant le décès. La date et l’heure exactes sont fixées par les cardinaux eux-mêmes, rapporte BFMTV.
Dans un délai de quinze à vingt jours après la mort du pape, les cardinaux sont convoqués au Vatican. Tous doivent être présents, sauf raison grave ou maladie. Les premières réunions générales servent à prêter serment, à planifier les modalités du conclave et à aménager les lieux concernés. Il faut notamment préparer la chapelle Sixtine pour les scrutins, assurer l’hébergement des participants et organiser le déroulement des sessions de vote.
Seuls les cardinaux de moins de 80 ans participent au conclave. Ils sont tenus au secret total jusqu’à la proclamation du nouveau pape. Chaque jour, deux sessions sont organisées, avec au maximum quatre scrutins. Si aucun candidat n’obtient les deux tiers des voix, les bulletins sont brûlés, dégageant une fumée noire. Une fumée blanche indique une élection réussie. L’ensemble des lieux reste clos jusqu’à l’annonce officielle. L’ambiance est solennelle et les procédures rigoureuses.
Dès qu’un cardinal est élu, le doyen du conclave lui demande s’il accepte sa mission. L’élu choisit alors le nom sous lequel il exercera son pontificat. Ensuite, tous les cardinaux lui rendent hommage. Enfin, le premier cardinal diacre apparaît au balcon de la basilique Saint-Pierre pour proclamer : Habemus Papam. Le nouveau pape bénit alors la foule avec la bénédiction Urbi et Orbi.
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