Mercredi 25 mai, la thèse du suicide collectif d’une famille française à Montreux il y a deux mois, reste privilégiée. L’unique survivant est un adolescent de 15 ans.
Le seule survivant est le fils de la famille, un adolescent de 15 ans. Le jeune homme est toujours hospitalisé pour plusieurs fractures après s’être jeté dans le vide, d’une hauteur de 7 étages. Un communiqué de la police du canton de Vaud (ouest) indique que le garçon n’a "actuellement aucun souvenir de la journée du drame". Pour rappel, les 5 membres de la famille française, y compris deux enfants, avaient enjambé le balcon de leur appartement avant de se jeter dans le vide, un par un.
"Sur la base des investigations menées suite au drame survenu à Montreux le jeudi 24 mars, la thèse du suicide reste privilégiée, toute intervention d’un tiers étant écartée", souligne le communiqué, rapportent les médias français comme Le Figaro. Les enquêtes policières sont terminées, et les enquêtes techniques, comme l’analyse des appels téléphoniques et des recherches internet, n’ont révélé "aucun signe avant-coureur d’un tel passage à l’acte, ce qui a également été confirmé par le fils".
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Les analyses forensiques n’ont pas remis en cause la thèse du suicide. D’après les autorités, "la famille vivait en quasi-autarcie, retirée de la société, et seule la sœur jumelle de la maman travaillait à l’extérieur du domicile". Les investigations ont révélé que depuis le début l’apparition de la Covid-19, la famille était très intéressée par les thèses complotistes et survivalistes, et avait "constitué un stock impressionnant de vivres en tout genre".
Pour la police, "l’ensemble de ces éléments suggère, chez les membres de cette famille, la crainte d’une immixtion de l’autorité dans leur vie".
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