Au lendemain d’un sommet à Bruxelles, le chef de la diplomatie turque a déclaré qu’Ankara espérait déboucher sur un accord avec l’Union européenne d’ici le 26 mars, afin de résoudre la crise migratoire.
Recep Tayyip Erdogan exhorte régulièrement les pays membres de l’Union européenne à soutenir financièrement son projet de construction de logements en dur à Idleb (Syrie) pour y reloger les déplacés. Ce qui permettrait d’éviter une nouvelle vague de réfugiés vers la Turquie, qui accueille déjà 3,6 millions de Syriens.
Lors d’un conseil de sécurité, vendredi 28 février, Ankara a déclaré que la Turquie n’empêcherait plus les migrants qui essaient de se rendre en Europe de franchir la frontière. Cette annonce intervient après la mort d’au moins 33 militaires turcs dans la région d’Idleb, dans des frappes aériennes attribuées au régime syrien soutenu militairement par la Russie.
A la suite de cette décision de la Turquie d’ouvrir ses portes avec l’Europe, un afflux de migrants a été constaté à la frontière grecque. Un sommet a alors été convoqué en urgence entre le président turc, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, et le chef du Conseil européen, Charles Michel, lundi 9 mars à Bruxelles.
Lors de cette réunion, l’Union européenne et Ankara ont décidé de poursuivre les négociations sur la question migratoire. Au lendemain de ce sommet, le chef de la diplomatie turque a déclaré que son pays espérait trouver un accord avec l’UE d’ici le 26 mars. Mevlüt Cavusoglu a déclaré : "Si nous parvenons à trouver un accord d’ici le 26 mars, alors celui-ci sera mis sur la table lors d’un sommet des dirigeants européens".
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