Une réunion quadripartite entre Ukraine, Russie, Union Européenne et Etats-Unis se tient ce jeudi à Genève alors que sur le terrain, la tension entre pro-russes et armée a fait 3 nouvelles victimes ce jour.
Trois personnes sont mortes ce matin et 13 autres blessées dans une attaque contre des loyalistes dans le sud-est de l’Ukraine, rapporte le Figaro. Ce nouvel
affrontementintervient au moment où, à Genève, les pourparlers ont débuté entre les chefs de diplomatie russe, ukrainienne, européenne et américaine. Objectif de cette réunion, trouver les moyens d’instaurer un climat d’apaisement dans la partie Est de l’Ukraine où des éléments lourdement armés pro-russes sont entrés en guerre avec l’armée locale.
Les
occidentaux qui font front commun contre Moscou, déclarent vouloir "
s’asseoir avec la Russie et l’Ukraine et chercher les voies d’une désescalade en matière de sécurité ", comme l’a signifié à son arrivée à Genève le Secrétaire d’Etat américain John Kerry. Mais ils souhaitent surtout contraindre le régime Poutine à retirer ses troupes de la frontière ukrainienne et à ne plus soutenir de quelle que manière que ce soit le groupe armé qui revendique tout l’Est ukrainien.
Ce rendez-vous s’impose comme une réunion de "
dernière chance " pour la
Russie, estime la presse nationale. Si aucun consensus n’est trouvé, Poutine et son régime essuiera un lourd revers de la part des pays de l’UE ainsi que des Etats-Unis qui prépareraient déjà une série de sanctions contre Moscou. "
Si la Russie ne saisit pas cette opportunité pour une désescalade, le prix à payer va augmenter ", aurait averti
Barack Obama.
Sur CBS News, ce dernier a martelé que " chaque fois que la Russie prendra des mesures destinées à déstabiliser l’Ukraine et à violer sa souveraineté, il y aura des conséquences ", accusant les russes d’avoir " au minimum, soutenu des milices non étatiques dans le sud et l’est de l’Ukraine ".
De son côté, l’Ukraine entend privilégier la " voie diplomatique " qui est " la seule façon de stabiliser la situation ", estime son ministre des Affaires étrangères, Andrïï Dechtchitsa.
Les discussions ont commencé très tôt ce matin à Genève, une déclaration commune des participants à cette réunion est attendue cet après-midi.