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Ces citoyens américains ne sont pas autorisés à entrer sur le territoire russe "pour une durée indéterminée". Une soixantaine de personnalités canadiennes sont également visées par cette mesure.
La Russie s’est vu infliger des sanctions en raison de son offensive en Ukraine, qui dure depuis près de deux mois. La réaction de Moscou ne s’est cependant pas fait attendre. Jeudi 21 avril, le pays a décidé d’interdire l’entrée sur son territoire à 29 personnalités américaines. À part Kamala Harris (vice-présidente américaine), sont également concernés d’autres responsables gouvernementaux comme Kathleen Hicks (vice-ministre de la Défense) et John Kirby (porte-parole du Pentagone).
Plusieurs figures des mondes de la finance, comme le Brian Moynihan (patron de Bank of America), et de l’industrie de la défense, comme Kathy Warden (dirigeante de Northrop Grumman), sont également visées. Outre Mark Zuckerberg (dirigeant de Meta – Facebook), des personnalités issues des médias sont aussi ciblées, notamment George Stephanopoulos (co-présentateur d’une émission d’ABC) ou encore David Ignatius (éditorialiste au Washington) Post. Ces "journalistes et experts" sont particulièrement concernés, car la Russie estime qu’ils défendent un "agenda russophobe", rapportent nos confrères de Franceinfo.
Moscou cible également 61 personnalités canadiennes, dont Cameron Ahmad, le directeur de la communication du Premier ministre Justin Trudeau, et Steve Boivin, le commandant des forces spéciales. Le ministère russe des Affaires étrangères a précisé dans deux communiqués que ces citoyens américains et canadiens "sont interdits d’entrée en Russie pour une durée indéterminée". En riposte à des mesures punitives infligées à son pays, la Russie avait déjà émis des sanctions similaires visant plusieurs centaines de personnalités américaines et canadiennes auparavant. Le président des États-Unis Joe Biden et Justin Trudeau était alors les principaux concernés.
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