Alors que tous les indicateurs liés à la Covid-19 sont en baisse dans le monde, le directeur de l’OMS, le Dr. Tedros Adhanom Ghebreyesus, a toutefois mis en garde en soulignant que "nous n’y sommes pas encore, mais la fin est à portée de main".
Près de trois ans après l’apparition du premier cas de contamination au coronavirus, la situation dans le monde est rassurante. Le directeur de l’OMS, le Dr. Tedros Adhanom Ghebreyesus, s’est d’ailleurs montré optimiste sur le futur de la pandémie mondiale. "La semaine dernière, le nombre de décès hebdomadaires du Covid-19 est tombé au plus bas depuis mars 2020.", a-t-il déclaré lors d’un point de presse à Genève, propos repris par Le Figaro. D’après le patron de l’organisation onusienne, le monde n’a jamais été en aussi bonne position pour mettre fin à la pandémie de Covid-19 qui a fait des millions de victimes depuis fin 2019.
Malgré cette situation rassurante, Tedros Adhanom Ghebreyesus a toutefois sorti une mise en garde. "Nous n’y sommes pas encore, mais la fin est à portée de main", a-t-il lâché. Il a alors appelé à saisir cette opportunité pour éviter de courir le risque d’avoir plus de variants, plus de morts, plus de perturbations et plus d’incertitude. De son côté, l’OMS a publié six guides destinés aux États membres pour qu’ils puissent mettre derrière eux cette crise sanitaire qui a aussi coûté des milliers de milliards d’euros en termes de croissance. Parmi les recommandations de l’organisation onusienne figure le fait de vacciner à 100% les personnes vulnérables et les membres du personnel de santé et de poursuivre les programmes de tests et de séquençage génique.
Le dernier rapport épidémiologique publié par l’OMS et consacré à la Covid-19 a fait état d’une baisse de 12% du nombre de cas durant la semaine du 29 août au 4 septembre par rapport à la semaine précédente. Au 4 septembre, l’OMS a enregistré plus de 600 millions de cas officiellement confirmés. Un nombre qui est sans doute très inférieur à la réalité tout comme celui des morts officiellement répertoriés de 6,4 millions de personnes décédées. Le nombre d’infections est sans doute beaucoup plus élevé notamment faute de déclaration des cas bénins, mais aussi parce que de très nombreux pays ont démantelé leur capacité de tests.
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