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La recrudescence des cas de contamination de Covid-19 en Chine suscite l’inquiétude dans le monde entier. Les Européens ont décidé d’élaborer une réponse coordonnée face à cette situation sanitaire.
Une réunion d’experts a été organisée par l’Union européenne afin d’élaborer une réponse coordonnée à l’explosion des cas de Covid-19 en Chine. Des représentants de l’Islande, du Liechtenstein, de la Norvège et de la Suisse ont également participé à cette rencontre, rapporte BFMTV.
Les Etats membres de l’UE sont "vivement encouragés" à imposer aux voyageurs venant de Chine de présenter avant leur départ un test Covid-19 négatif datant de moins de 48 heures.
Dans un communiqué, la présidence suédoise de l’union a indiqué que les Européens ont évoqué d’autres recommandations. Il est ainsi conseillé aux Etats membres de compléter le test négatif exigé à l’embarquement en Chine par "des tests aléatoires" à l’arrivée sur le sol européen avec "un séquençage des résultats positifs". L’objectif est d’identifier d’éventuels nouveaux variants.
Outre les tests sur les voyageurs, les 27 sont également encouragés à examiner les eaux usées des aéroports accueillant des vols internationaux et celles des avions arrivant de Chine avec un séquençage génomique. A l’issue de cette réunion, les Européens se sont aussi mis d’accord pour "recommander le port du masque protecteur" à tous les passagers des vols à destination et en provenance du pays asiatique. A noter qu’il s’agit de simples recommandations qui ne sont pas juridiquement contraignantes.
Les pays membres ont convenu de faire le point sur la situation et les mesures introduites d’ici mi-janvier. Mardi, la Chine a condamné les restrictions imposées par plusieurs pays dans le monde en précisant qu’elle pourrait prendre des "contre-mesures" en représailles.
En réplique, une porte-parole de la Commission a rétorqué le lendemain que leur approche est basée sur la science. "Nous prenons les mesures que nous jugeons justifiées, adaptées à l’évolution de la situation en Chine, et fondées sur les discussions entre nos experts", a-t-il renchéri.
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