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A partir de ce lundi 15 février, Monaco durcit les conditions d’entrée des Français sur son territoire. Un test PCR négatif de moins de 72 heures ainsi qu’une attestation de non-contagiosité au coronavirus sont désormais exigés.
Depuis le début de la pandémie de coronavirus, les autorités de Monaco ont enregistré 1 755 malades parmi leurs résidents. Les 21 d’entre eux sont malheureusement décédés. Le pays n’a recensé que peu de contaminations, mais le gouvernement a tout de même pris quelques mesures, dont un couvre-feu de 19 h à 6 h. Depuis fin décembre, les restaurants y sont réservés uniquement aux résidents et aux salariés de la principauté.
Le gouvernement monégasque a par ailleurs décidé de serrer la vis aux frontaliers. A partir de ce lundi, les Français qui veulent accéder au territoire, même pour quelques heures, devront présenter un test PCR négatif. Les autorités exigeront également qu’une attestation de non-contagiosité au coronavirus. Les travailleurs frontaliers, les scolaires et étudiants, ainsi que les résidents des Alpes-Maritimes venant en Principauté pour moins de 24 heures en sont cependant exemptés.
"Toute personne venant en hôtel en Principauté, quelles que soient sa provenance et la durée du séjour, doit présenter un test PCR négatif de moins de 72 heures ainsi que l’attestation de non contagiosité", selon la Principauté dans un communiqué. Ces mesures ont été prises "en stricte réciprocité des dispositions françaises", a expliqué le gouvernement de Monaco, rapporte Europe 1. Depuis février, elles s’appliquaient déjà aux étrangers, à l’exception de la France, mais cette "exemption" a été levée.
Le préfet des Alpes-Maritimes a en effet annoncé, samedi, l’assouplissement des règles d’entrée en France des résidents monégasques. Ceux qui viennent dans le département pour moins de 24 heures n’ont plus besoin de présenter un test PCR négatif. Le gouvernement de Monaco estime cependant que cet assouplissement est "insuffisant". Il estime que c’est contre la convention franco-monégasque qui permet la libre circulation des ressortissants des deux pays de part et d’autre de la frontière.
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